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portrait d’artisane : Nolwenn Baillet

Je suis très heureuse de vous présenter le portrait de cette nouvelle artisane qu’est Nolwenn Baillet car j’ai découvert ses céramiques il y a un an maintenant et cela a été le coup de cœur ! Des formes naturelles, des couleurs à la fois douces et brutes, j’ai été enchantée et happée tout de suite par sa signature élégante que l’on reconnait tout de suite.

J’ai été étonnée de découvrir une jeune potière en reconversion, et non une céramiste qui avait déjà quelques années d’expérience, tant son univers semble déjà plein de caractère et de détermination ! Je vous invite à découvrir son parcours et ses inspirations dans ce portrait. Si vous tombez en amour, n’hésitez pas à lui laisser un commentaire directement sur son instagram !

portrait de nolwenn baillet

Avant toute chose, pourrais-tu te présenter pour celles et ceux qui te découvrent ?

Je suis Nolwenn, jeune potière, je me suis lancée à mon compte il y a un an, en septembre 2021.

Avant, j’étais chargée de production dans l’audiovisuel, en parallèle de mon poste je prenais 5 heures de cours de poterie par semaine, la poterie était devenue une passion et j’ai décidé d’en faire mon métier.

Depuis le mois de mars j’ai une boutique atelier située à Boulogne-Billancourt. 

Que trouves-tu de spécial dans ton domaine de prédilection qu’est la céramique ? Comment l’as-tu découverte ?

Le contact avec la terre, c’est une sorte de méditation, il faut beaucoup de patience, notamment dans les recherches d’émaux (couleur). J’ai découvert la poterie en faisant un atelier wecandoo, j’ai aimé ce premier contact avec la terre.

Quand j’ai quitté mon poste, c’était en plein confinement et j’ai décidé de me former avec Augusto Tozzola, maître potier avec 80 ans d’expérience.

Etait-ce une évidence de te lancer dans ce domaine au moment d’imaginer tes études, par exemple ? Quel a été ton parcours de vie ?

Non, j’ai eu du mal à trouver ma voie, j’ai beaucoup cherché en faisant plein de boulot différents… j’ai fais des études de comptabilité que j’ai vite abandonnées, de la vente également, j’ai compris que je voulais faire quelques choses avec mes mains, j’ai démarré des études de modélisme vêtements et finalement ce n’était pas mon univers, j’ai fini dans l’audiovisuel, c’était une super expérience, mais j’avais besoin d’autre chose 😉 


Tes céramiques sont brutes et à la fois emplies de douceur : comment se passe ton parcours créatif ?

Je travaille beaucoup le grès chamotté, d’où l’aspect brut, j’aime les pièces imparfaites, chaque pièce est unique, je pars d’un modèle et je teste des nouvelles formes, je ne dessine pas de forme au départ, ça vient en tournant. Pour la douceur, c’est sûrement dans mes émaux, j’aime les couleurs pastels, douces, ou très brutes lorsque je travaille la terre noire. 


Quelles sont tes inspirations ?

La nature, le Hygge, les fleurs, la mer… Je cuisine beaucoup quand j’ai le temps, j’aime manger dans une vaisselle qui m’inspire. La mer, la nature m’apaisent, les fleurs c’est le souvenir de ma grand-mère, je collabore d’ailleurs avec une ferme florale de Normandie (Fleurs de la Clarté) pour proposer des bouquets de fleurs séchées à la boutique. 

Comment as-tu découvert cette fibre artistique et manuelle qui sommeillait en toi ? Comment s’est-elle révélée ?

Je ne sais pas vraiment comment c’est venu… J’aime beaucoup la photographie et la cuisine, je faisais des mises en scène de mes gâteaux, d’ambiances etc que je postais sur mon instagram perso mais j’avais envie de créer quelque chose de concret je pense et les pièces que je produis ça l’es 😉 


La vie d’artisane nous oblige à être multitâches : création, comptabilité, fournisseurs, logistiques… Comment t’organises-tu pour arriver à créer ?

Je n’ai pas vraiment d’organisation, quand je suis à l’atelier c’est pour créer ou donner des cours de modelage, je peux me donner un plan pour la semaine mais sans vraiment me mettre de pression sauf pour les commandes. Pour tout ce qui est comptabilité, gestion ça ne me prend pas plus de 2h dans le mois donc c’est vite calé dans le planning. 

Quel est le meilleur conseil que tu aies jamais reçu et que tu transmettrais volontiers à celles & ceux qui nous lisent ?

Apprendre à lâcher prise et faire confiance à la vie : en tant qu’indépendant c’est très compliqué de lâcher prise, on a le stress d’avoir assez de commandes, de vendre nos produits pour payer le loyer, les charges et se verser un salaire.

C’est un exercice difficile, mais il faut apprendre à vivre dans l’instant présent 😉

Avec ton expérience passée, quelle est la chose dont tu es la plus fière ?

Avoir eu la chance de prendre des cours avec Augusto Tozzola 

Merci encore Nolwenn pour ton partage, j’espère que cela inspirera et donnera envie de découvrir davantage ton travail : )

Retrouvez l’instagram de Nolwenn juste ici ainsi que son site internet par là !

Toutes les photos sont ©NolwennBaillet

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