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TRAÇABILITÉ

L’artisanat d’art engagé : des pièces sensibles à l’heure du luxe durable et responsable.


Mon atelier se trouve dans les champs, en Provence. Difficile alors de ne pas se sentir inspirée par la Nature et de vouloir la respecter. Depuis le début de ma pratique, ma sensibilité à sa fragilité m’exhorte à sélectionner mes matières premières avec soin. Ce choix est d’ailleurs porté par des convictions personnelles fortement ancrées

Avoir un impact minimal sur notre monde me permet d’imaginer et de concevoir pour vous des pièces qui mettront en lumière leur beauté originelle et votre authenticité.

Ma sélection minutieuse est guidée par le bon sens : circuit court, entreprise artisanales ou françaises, matière naturelle.

 

C’est aussi cette réflexion qui est portée dans cette traçabilité durable : utiliser les matières là où elles se trouvent.

Chaque geste compte pour vous proposer une pièce unique : les tissages de Candice Aubert-Dhô sont ainsi la somme de son savoir-faire ainsi que de plusieurs autres savoir-faire français, qu’elle orchestre spécialement pour votre projet.

Les matières principales

Laines

Candice Aubert-Dhô est engagée en faveur de la filière laine française en étant membre du cluster RésoLaine créé par Lainamac. Ce label a pour but de promouvoir le travail depuis les éleveurs ovins producteurs de laines jusqu’aux filatures, en Région Nouvelle Aquitaine (Filature Terrade, Fonty)

Elle se fournit fournis également auprès de petites structures en Bretagne ou encore dans le Sud Est (Laines à l’Ouest, Ferme des cycles en Ariège, Mérilainos…).

Elle participe à mettre en avant et soutenir concrètement ce savoir-faire, ainsi que toute cette filière : les laines utilisées sont donc françaises, et présentent notamment les races ovines suivantes : Mérinos d’Arles, Tarasconnaise, Solognote, Noire du Velay, Bizet, Hampshire Down, Mouton avranchin…


À noter : certaines laines comportant des fibres synthétiques sont issues des circuits de revalorisation. Elle collecte en effet les pelotes destinées au rebus pour leur donner une nouvelle vie.

Savoir-faire d’artisan.es :

Faire appel à celles et ceux qui tendent également vers une démarche écoresponsable, déployant des techniques éloignées du tissage, pour réaliser une pièce audacieuse mais éthique.

Céramique, teinture naturelle sur soie, ébénisterie, tournage sur bois, ferronnerie… Mêler leur maitrise à celle du tissage et ouvrir le champ des possibles pour vos projets, c’est l’un des aspects préférés du Studio de création sur-mesure. Etre artisane d’art, c’est apprendre chaque jour, se passionner pour les véritables Rencontres et aiguiser sa curiosité : Candice Aubert-Dhô a ainsi plaisir à visiter les ateliers de ses consœurs et confrères afin d’imaginer des projets collaboratifs plus créatifs.

Autres matières naturelles :

L’univers textile est riche de fibres d’origine naturelles. Les fournisseurs sont sélectionnés pour leur démarche responsable et leur fabrication en propre, maitrisée de bout en bout. Lin et chanvre, issus de JLToulemonde, EPV dans le Nord de la France. Les fils de soie sont issus d’Au ver à soie, EPV installée à Paris qui fabrique sa propre soie. Cotons : certains cotons sont des Tshirt upcyclés transformés en pelote de fils à la main, les autres fils sont issus de chez DMC, notamment les cotons Natura XL, Fil certifié Oeko-Tex® Standard 100, 09. HBG.68250 HOHENSTEIN HTTI, qui garantit l’absence de substances nocives et le respect de l’environnement. Enfin, les fils de cotons pour certaines chaines sont également issus de JLToulemonde. Le raphia : bien que fibre naturelle, le raphia n’est une matière de circuit court et peu carbonnée. Malgré les fournisseurs français, cette plante pousse uniquement à Madagascar. Une réflexion est en cours pour faire évoluer son usage et le remplacer par une fibre similaire mais plus locale. Les cordes naturelles ou teintées viennent de la corderie Mansas, près de Toulouse qui conçoit des cordes fabriquées en France ou en Union Européenne dans un pays limitrophe.

Matières de synthèse :

Les laines revalorisées peuvent contenir parfois des fils de synthèse.

Les fils type lurex (fils métalliques ou brillants) sont issus des fins de stock des usines textiles de Roubaix, provenant d’un circuit de revalorisation, porté par le Studio Hydra – ou bien de Au vers à soie, Paris.

C’est en poursuivant ce chemin que, logiquement, le plastique neuf est banni des préparations de colis. Si plastique il y a, il ne s’agira que de récupération.